Ces domaines se présentaient sous plusieurs dénominations : Ferme, métairie, Borderie.
- Une borderie ou Borde est une petite exploitation agricole qui appartenaient à des propriétaires exploitants. Ceux-ci cultivaient eux-mêmes les terres qui leur appartenaient : souvent deux à trois hectares composés de parcelles excessivement morcelées, auxquels s’ajoutaient également deux à trois hectares loués aux alentours par fermage ou métayage.
- les fermes (de 18 à 25 ha) appartenaient à de riches propriétaires terriens qui louaient leurs terres, les bâtiments agricoles et la maison d’habitation à un paysan. Son fermage se payait en argent.
- les Métairies (de 18 à 25 ha) appartenaient également à de riches propriétaires terriens qui louaient leurs terres, les bâtiments agricoles et la maison d’habitation à un paysan. Son métayage se payait en denrées végétales ou animales tirés de l’exploitation des terres.
La principale terre noble fut celle de l'Aujardière appartenant aux de Chambellé, seigneurs de la Cour-Bellière. Le logis était au fond, avec une chapelle, le tout entouré de douves. Pierre Louis de Chambellé, né au Chalonge en Héric, a été longtemps maire au début du XIXe siècle. Le domaine a également appartenu aux Besnard de la Giraudais et aux Bureau de La Boissière.
L’Aubretière (Aubertière) comme la Touche appartenaient au Bureau de la Gaudinière en La Boissière.
Le Champ-Ménard relevait de la Seigneurie du Marquisat de Goulaine.
La Savatterie relevait de la Seigneurie de l’Aujardière.
La Basse-Gagnerie et les Mays relevaient de la seigneurie de la Haie-Bottereau.
La Chapelle aux Moines (ou Chapvin nom primitif) chapellenie qui relevait du prieuré d’Yseron à Vallet occupé par les Chartreux.
Sainte Catherine relevait en partie des seigneuries de L’Aujardière, Beauchêne et la Rongère au Landreau. Ce lieu était également un prieuré de Moines qui relevaient de St Nicolas en le Loroux et ensuite de Ste Radegonde.
Le Prieuré d'Iseron (Vallet) et de Ste Radegonde (Le Loroux Bottereau) s'étendaient sur la paroisse, si bien que plusieurs de ces métairies furent vendues pendant la Révolution.
La Mostière (ou la Mossetière) ancienne terre seigneuriale appartenait aux Grasset qui fut une famille d'experts, comme les Pasquereau et les Poilasne.
La Renouère (l’Arnoire) et la Basse-Renouère (Basse-Arnoire) et ses environs étaient une dépendance du domaine des Moricaud de la Haye et Blouin du Baschet, nobles émigrés dont les biens furent un moment vendus aux bourgeois des environs, puis restitués sous la Restauration. Sous l'Empire, on peut noter la présence des docteurs Fabré de Vallet, propriétaires sur La Remaudière.